Trente ans après la disparition de l’homme Brassens, que reste-il de son œuvre ? Comment perçoit-on le bonhomme ?
Aujourd’hui, exception faite des célébrations décennales quasi officielles, les médias de masse diffusent Brassens avec modération. L’homme aux trente-trois millions d’albums fait encore honneur à son unique éditeur phonographique : cent mille copies se vendent chaque année… Cherchez l’erreur ! Parmi les interprètes quelques-uns nous laissent une impression forte : Maxime Le Forestier ou plus récemment le Chilien Angel Parra. C’est que la poésie de Brassens est célébrée en quarante-trois langues à ce jour ! Dont le polonais. Avec une nouvelle et étonnante interprète qu’on espère revoir un jour sur notre sol : Justyna Bacz. Son album Brassens mon amour contient un seul titre chanté en français : Le temps ne fait rien à l’affaire. Les douze autres adaptations, signées Jerzy Menel et Justyna Bacz, sont serties dans un écrin jazzy de la meilleure facture 1.

Laurent Gharibian

„Le  monde libertaire”

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